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Qui propose la création d'un nouveau timbre ?
Tout le monde peut proposer la création d'un timbre-poste, en écrivant directement au Service National des Timbres-Poste (SNTP). Ce service reçoit environ 1000 demandes par an. La Commission des programmes philatélique examine toutes les demandes, celels qui sont accompagnées d'un solide dossier de justification, ayant plus de chances d'aboutir. La Commission est composée de membres du Ministère des P et T, de la Culture, de dessinateurs et graveurs, et de personnalités représentatives du monde de la philatélie (journalistes, négociants, experts, collectionneurs,...). Une fois la sélection opérée, elle est soumise au Ministère des P et T qui effectue son choix et fait paraître au Journal Officiel, généralement en novembre, la liste du programme philatélique. La chartePour le concepteur du timbre, un certain nombre de contraintes techniques doivent être respectées. Toutes ces contraintes sont regroupées dans une charteLes procédés d'impressionL'ImprimerieLes timbres sont aujourd'hui tous imprimés à l'ITVF ,Imprimerie des Timbres-poste et des Valeurs Fiduciaires de Périgueux.Jusqu'en 1880, les timbres furent imprimés par la Banque de France, à cette date, l'administration des postes racheta le matériel et poursuivit l'impression rue d'Hauteville à Paris. Puis en 1895, furent fondés les Ateliers du timbre-poste à Paris, Boulevard Brune. Ancienne imprimerie au 103, Bld Brune à Paris (XIVème) En 1970, L'ensemble des équipements fut transféré à Périgueux, et une partie du personnel y fut déplacé. Cette imprimerie exceptionnelle et ultra-moderne comprend un équipement d'environ 70 rotatives et presses à plat réparties sur 48000 m². Outre les timbres-poste, elle imprime les mandats, les lettres-chèques, les timbres fiscaux, les vignettes automobiles. Elle consomme environ 120 tonnes d'encre et 1600 tonnes de papier (30 000 m par jour !). La QualitéLe contrôle de qualité est une étape essentielle dans la fabrication. Près de 250 vérificatrices effectuent un contrôle visuel des pièces produites. Le taux de rejet est extrêmement bas : il oscille autour d'une moyenne de 1,25 % selon les produits. Les pièces défectueuses sont détruites.Cette course à la qualité a permis à l'ITVF d'être certifiée ISO 9002 (normes certifiant la qualité de la production). Cette modernité garde toutefois les traces de son passé : le Responsable de fabrication est encore de nos jours appelé un "prote" selon un vieux terme d'imprimerie qui désignait un contre-maître d'atelier. Les techniques d'impressionLes techniques d'impression ont beaucoup évolué depuis le premier timbre.
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