Georges Boulanger (1837-1891)
Début du "boulangisme" : Bel homme, intelligent et ambitieux, il fut nommé général à 43 ans après une brillante carrière militaire en Algérie, Italie et Cochinchine. Il dirigera le corps expéditionnaire français en Tunisie en 1884. En 1866, il "entre en politique", abandonnant le Duc d'Aumale, son protecteur pour les idées de Clémenceau. Il envisage l'Elysée et rallie rapidement tous les mécontents, il obtient un triomphe aux élections. Il est transporté par la foule parisienne qui chante "notre brave général Boulanger", Sadi Carnot est sur le point de partir, mais Boulanger s'enfuit en Belgique, influencé par sa maîtresse Marguerite de Bonnemains qui travaille pour la police et prétend qu'il va être arrêté. Condamné par contumace, abandonné de tous, il se suicida le 10 octobre sur la tombe de sa maîtresse dans le cimetière d'Ixelle en Belgique en 1891. Surnommé le "Général Revanche", sa popularité fut éphémère et due sans doute à quelques faits très médiatiques, comme son combat en duel avec le Président du Conseil Floquet. Cet épisode renforça le socialisme et le radicalisme dans les campagnes et affermit la République.
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