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La Guerre Franco-Prussienne de 1870
La Succession au trône de Charles QuintAprès le renversement de la reine Isabelle II d'Espagne, le Général Prim offre le trône au Prince Léopold de Hohenzollern-Sigmarinen, cousin du Roi de Prusse Guillaume Ier.Le 21 Juin 1870, Léopold, cousin du roi de Prusse se porte officiellement candidat à la succession au trône d'Espagne. Le 6 juillet, Gramont, ministre des affaires étrangères déclare devant la Chambre législative l'opposition de la France à ce projet. Le prince Antoine, père de Léopold confirme le 12 Juillet son retrait. L'Ambassadeur de France, Vincent Benedetti se rend à Ems, près de Coblence où Guillaume Ier est en cure. Le Roi de Prusse affirme que si Léopold renonce à cette succession, il l'approuvera. Le père de Léopold annonce le 12 juillet le retrait de la candidature de son fils. Mais le duc de Gramont exige que Benedetti retourne à Ems pour demander au Roi de Prusse de garantir ce retrait. Le Roi refuse cette audience et fait savoir son approbation par son aide de camp, le prince Radziwill. Le même jour le Roi envoi à Bismarck une dépêche pour l'en informer. Il autorise Bismarck à la publier en partie ou en intégralité.
Pour Bismarck, l'occasion est trop belle pour cimenter l'unité Allemande avec un empereur Prussien et protestant. De plus, un rapport allemand de Moltke montre une impréparation évidente de l'Armée Française : l'expédition Mexicaine a tourné au désastre ; l'armée, orientée vers des expéditions africaines ne montrerait aucune disposition pour une guerre européenne : les fantassins sont trop chargés pour des bivouacs de plein air, les dispositifs trop resserrés. L'Armée française est vieillissante et ne dispose d'aucun Chef de valeur. Un autre point important est la fin du traité d'alliance avec la Bavière au 1er Août. Bismarck sait que Louis II refusera de le renouveler, il lui faut agir vite. La dépêche d'EmsPar la dépêche d'Ems le 13 Juillet 1870, Bismarck entend ne pas renoncer à la Couronne Espagnole, il signifie le refus du Roi de Prusse dans un communiqué volontairement tronqué :
Cette dépêche reformulée par Bismarck est envoyé immédiatement à toutes les agences de presse et paraît la nuit même dans un supplément du Nord Deutsche Allgemeine Zeitung, distribué gratuitement à Berlin. A Paris elle est relayée par une Presse hystérique. L'effet est accentué par la traduction erronée du mot allemand «Adjudant» par le même mot en Français (en allemand Adjudant se dit : Feldwebel) ce qui laisse à penser que Vincent Benedetti, l'Ambassadeur de France en Prusse a été humilié en étant éconduit par un simple sous-officier et non par le prince Radziwill. Tout le monde crie «La Guerre! A bas Bismarck! Au Rhin !» Pour la France, cette provocation conduira à la déclaration de la guerre à la Prusse le 19 Juillet.
Côté français les raisons sont différentes, mais l'Impératrice Eugénie pense qu'une guerre victorieuse assurerait plus solidement la succession du Prince Impérial. Napoléon III est malade et l'on envisage une dispartion prochaine, le Prince n'a que 14 ans... La guerre s'engage sous la direction de Bazaine, mais après la défaite de Forbach, il effectue une retraite sur Metz. (Note pour les philatélistes : cf. Les papillons de Metz). Mac-Mahon tente de le rejoindre, mais cette expédition tourne au désastre, et à la suite de plusieurs défaites, l'armée se replie sur Châlons, le 16 août. Napoléon III a rejoint Mac-Mahon et son armée. Le 30 août, après la défaite de Beaumont, l'armée se replie sur Sedan. Le 1er septembre Napoléon III et 100 000 hommes encerclés dans Sedan, se rendent. Du côté français, il y a 15 000 morts et 91 000 prisonniers L'Empereur est fait prisonnier et le 2 septembre est contraint à capituler.
Le 4 Septembre à Paris, à l'annonce du désastre, la foule envahit le Palais-Bourbon et Gambetta proclame la déchéance de l'Empire. La République est proclamée le jour même à l'Hôtel de Ville. Un gouvernement provisoire est constitué sous la direction de Jules Favre et du général Trochu. Le 28 Octobre Bazaine, enfermé dans Metz capitule sans conditions avec son armée. (173 000 prisonniers, 1570 canons) Paris ressent cet événement comme une trahison. Le Siège de Paris
Le 20 septembre, Paris est assiégé par les Prussiens. Le gouvernement de la Défense Nationale considère "qu'en raison de la prolongation de l'investissement de Paris, il est indispensable que le Ministre de l'Intérieur se mette en rapport direct avec la Province pour y galvaniser l'esprit de résistance." Il fut décidé que Gambetta se rendrait à Tours par les airs. En compagnie de son ami Spuller, Gambetta s'envole dans le ballon Armand Barbès depuis la Place Saint Pierre à Montmartre. Il se pose dans la Somme à la lisière de la forêt d'Epineux près des troupes Prussiennes, mais réussit à leur échapper. Le même jour, un autre ballon, le George Sand enmène deux américains chargés de l'achat des armes. Le 18 septembre, les Prussiens reserrent l'étau autour de Paris et coupent les câbles télégraphiques. Le lendemain, le câble installé secrètement par Steenackers est découvert et sectionné. Gambetta à ToursParis est alors coupé de son gouvernement.C'est, pour l'histoire postale, le début d'une épopée qui durera plusieurs mois. On imagine toutes sortes de dispositifs pour acheminer le courrier : par ballons, dans des boules en zinc immergées à Moulins et enfin par pigeons voyageurs. Février 1870 : Thiers expose au Gouvernement replié à Bordeaux les conditions de Bismarck Le 28 Janvier à versailles Jules Favre signe la Capitulation de Paris et l'armistice. Bismarck exige que l'Alsace et la Lorraine soient rattachées à l'Allemagne et que la France verse 5 Milliards de Francs de dommage de guerre. Quelques dates
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