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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par JERRYLEJER
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Eh bien moi j'ai abandonné le timbre pour la marcophilie, manière de ne pas complètement lui tourner le dos peut-être.
Les années 90 ont vus apparaitre de bien vilaines choses, société de consommation oblige ... Produire plus, moins de temps pour penser, il faut juste arroser pour voir germer la couleur de l'argent des eurotimbrés.
Ceux d'entre vous qui continuez, avez bien du courage (sans ironie de ma part)!
JR
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Renaud
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Personnellement, j'ai déserté les services philatéliques de La Poste depuis 10 ans... c'est peut-être le meilleur moyen de lutter.
Je souhaite juste ajouter quelques remarques :
- les métiers de base de La Poste sont de moins en moins bien assurés (distribution en 48h au lieu de 24 pour le courrier rapide), agences locales ouvertes à des horaires parfaitement incompatibles avec les heures de travail, maintien du "service postal" dans les petites communes sous perfusion grâce aux subsides des mairies, et j'en oublie très certainement.
- Il ne serait par ailleurs pas déraisonnable d'imaginer que la récente crise financière ait pu toucher La Poste (pardon, la Banque Postale) et que tous les moyens de renflouements des fonds soient bons à prendre?
- Enfin, je veux juste signaler qu'il reste encore des philatélistes de moins de 40 ans...
Bonne journée
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par yves claude
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
dans le n° sus cité page 43 , il y a la nouvelle classification des TP. Ancien monographiste c'est tout net pour moi , je collectionne les "dits "usage courant , les commémoratifs pour mes corespondants. Dans quelques cata spé il existait cette classif...definitives et comm.
(ireland )HIBERNIAN et les SG spécifiques.Il y aura bien
des borders lines : les perso (nb infini) avec un TP -usage courant - mais tout dépendra du type utilisé .
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
"Bon je me remets aux Merson..." Excellente conclusion, il n'y a qu'une chose à faire, se concentrer sur les collections anciennes, de préférence spécialisées et oublier le fatras moderne, à utiliser sur le courrier quand même.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
perso je suis pour les émissions pléthoriques, plus les gogos achètent moins vite les impôts directs augmentent 
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Question posée le 24/08/2009
par Touriste
Choisir un catalogue
Bonjour,
Je pense qu'il y a autant d'avis que de philatélistes, j'aimerai quelques conseils au niveau des catalogues. Les dernières éditions utilisent-elles le numéro WNS ou ont-elles toujours chacune leurs références? Ensuite, les principaux catalogues s'adressent-ils à des collectionneurs différents ex : planchiste ou thématiste, ou est-ce simplement une affaire de préférence personnelle? A part lister les timbres récents, quel apport peut-on attendre d'une nouvelle édition par rapport à un "vieux" catalogue? Merci de vos conseils.
Cordialement.
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Choisir un catalogue
Ma réponse .... collectionner 1 ou plusieurs pays avec les supp d'yvert est un veritable travail ....surtout quand les catalogues paraissent tout les 3..5..ans et plus ....
A ce moment là apparraissent sur le catalogue des renseignements ,des timbres ,bloc dentelé ,non dentelé qui ne vous ont pas frappé car il y avait 1 ligne ..Il faut tout rectifier et trouver l'appro.....et pour faire des échange il faut bien une base !.!.
J.G
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par ludovic
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
je viens de lire l'entretien de phil@poste c'est du publireportage la presse est copieusement arrosée par la poste ce sont ds béni-oui-oui- qui ont peur des reactions de l'administration pour leur bizness
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Question posée le 27/08/2009
par patrick
timbre ou vignette
bonjour,
je pense que c'est une vignette mais comme il y a une valeur et une obliteration c'est peut etre un timbre, si quelqu'un peut me faire beneficier de ses lumieres j'en serais ravi, merci d'avance
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Réponse postée le 01/09/2009
par goron
RE : timbre ou vignette
Pascal ... les allemands de 1914/19 n'étaient pas des "" nazis"" mais des pauvres types comme nos grands péres ...
heureusement l'europe est passé par là ..ça seule victoire je pense .J.G
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
il y a plus de 20/30 ans que la poste multiplie les emissions ..mais je pense que cette fois c'est une premiere
et pour mon compte depuis 40 an c'est la premiere fois que je n'achete pas "" TOUT "" .
Si héléne veut mes lunettes je suis pret à lui préter à l'exposition de novembre ....elle pourra compter "" les jeunes "" par tranche d'age ....Je ne parle pas des gamins emmener par papa ....elle verra que la moyenne s'établit
plus pret de 60 que de 40 ....
D' ailleurs il n'y a qu'à voir les échanges .... fini la philatélie de PAPA maintenant on ne fait "" que de la thématique "" raison ...cela revient moins cher pour ceux qui continuent d'aimer les timbres ...jusqu'au jour ou ils arreteront difinitivement car c'est trés difficile ....
Il manque toujours la meilleur valeur de la série
La poste ne parle surtout pas des personnes qui abandonnent leur abonnement ou comme moi le diminue au stricte minimun( 1 en stock).Il serai trés interessant de connaitre l'évolution des abonnements depuis 20ou 30 ans !.!.
salut J.G-
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Ça veut dire quoi ? de quoi les collectionneurs sont-ils coupables ? les philatélistes ne s'intéressent pas aux timbres, à quoi alors ?
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Michel Hache
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
boaf
les collectionneurs de timbres n'ont que ce qu'ils méritent, les philatélistes, eux, ne sont pas impactés
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
vous trouvez que Helene B. c'est une signature ?
Marie H.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Ils veulent détruire la poste, ce n'est pas un scoop, et font donc n'importe quoi. La dernière nouveauté, géniale, c'est les lettres recommandées qu'on ira chercher dans les stations de métro, à Paris en tout cas ! Il faut bien être énarque, au moins, pour avoir des idées pareilles.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Ludovic
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
le Président ne peut pas tout faire
il a ouvert la concertation après c'était aux acteurs de s'exprimer
mais avec des godillots ou des veaux on ne refait pas le monde
bien joué la poste ! ! ! je suis d'accord avec le webmaster : trop de timbres tuent le timbre
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Hélène B.
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Vous pourriez avoir le courage de signer vos billets. Quant à vous exprimer en français, je doute que seuls "les vieux" dans la naphtaline puissent le faire. La relève existe! Il y a plus de jeunes que vous ne le croyez qui s'expriment correctement et qui détestent vos SMS. Vous aurez enrichi votre vocabulaire de quelques mots aujourd'hui. Recopiez-les sans fautes plusieurs fois, vous en avez grand besoin. Cessez de cultiver la médiocrité
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
au moins C pa du SMS. m'a fallu un dico pour traduire en français moderne : les vieux secouez-vous l'ortograf bouge C koi psafon de marseille turiférère?obsidinal?contempteur?C vs kil fo metre dans la vitrine
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Pour Psaphon c'étaient des oiseaux rares. Rien de commun avec les "pigeons". Je doute que Madame Eslinger vous réponde un jour. Elle n'accorde pas d'entretiens aux "contempteurs de La Poste", comme vous dites. Seuls les "thuriféraires" tel l'Echo de la timbrologie ont droit de jacasser avec elle. Flagornerie des signataires? Fi!
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Hélène B.
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
la charte ressemble à la volière de Psaphon
(cf l'Express de cette semaine). tous les oiseaux signataires se pavanent devant La Poste!
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
"Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio."
mort de rire, votre 'P'résident, comme d'hab', s'est foutu de vous
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 31/08/2009
par Nicol
RE : Bx Passes et Bordeaux
A Anonymous (encore un): un achat un clic droit sur la photo, "enregistrer sous" et il n'y a plus qu'a classer Maaagique!!!!! et quel gain de temps. C'est beau le progrés . Même si le scan n'est pas vraiment à moi il me reste la lettre. A choisir....!
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 31/08/2009
par Anonymous
RE : Bx Passes et Bordeaux
Chaque fois que j'ai acheté un objet sue eBay, j'ai obtenu l'objet, pas sa photo. Et le scan d'un objet philatélique que je possède, c'est moi qui le réalise. En mettant une image piquée chez les autres vous passez légèrement pour un mytho.
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 31/08/2009
par Nicol
RE : Bx Passes et Bordeaux
Avec plaisir. J'en profite pour répondre à une de tes interrogations posée sur ton site, en ce qui concerne La griffe LP. J'ai vérifié sur le catalogue J Pothiron "BUREAUX AMBULANTS 1845-1965" de 1978 et il existe effectivement 2 indices; - ind 2, pour la griffe "LP" couplée avec le cachet de nuit " Limoges à Paris " - et -ind 12, pour la griffe "LP" couplée avec le cachet de nuit " Limoges à Paris 1° " - donc dans ton cas c'est bien un indice 12 . Sur ce, je te souhaite un Excellent emmenagement et au Plaisir 
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 31/08/2009
par JERRYLEJER
RE : Bx Passes et Bordeaux
Nicol, je me suis offert le Maury 2009 et je ne regrette pas cet achat ! Re merci à toi !
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 31/08/2009
par JERRYLEJER
RE : Bx Passes et Bordeaux
Jolie lettre en effet mais pas assez ciblée pour moi. Je te remercie de me l'avoir soumise en tout cas ! Merci également pour le site, je dois le mettre à jour car j'ai fait d'autres acquisition mais j'emmenage ... Chaques chose en son temps 
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 31/08/2009
par Nicol
RE : Bx Passes et Bordeaux
Bien vu; Quel Scoop!!! Une lettre achetée par le biais d'internet: INCROYABLE!!!
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Question posée le 31/08/2009
par C Silverio
Quel devrai être la taux correcte?
Cette lettre est de 1931.
Parce que raison cette lettre a un timbre-taxe de 50 centimes ? Excès de poids ? Ce qui devrait être le taux correct ?
Je remercie dans avance par l'aide prêtée.
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Réponse postée le 31/08/2009
par Anonymous
RE : Quel devrai être la taux correcte?
Ca doit être une lettre de deuxième échelon
tarif = 0,75
taxe = (0,75 - 0,50) x 2
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Question posée le 30/08/2009
par renaud
Utilisation du YT n°85 en demi-timbre?
Bonjour, je souhaiterais avoir des éclaircissements concernant l'utilisation de cette moitié de 2c à cette période, à Marseille? Je suis également intéresse si vous pouvez me donner une idée de la valeur d'un tel fragment?
A vous lire
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Réponse postée le 30/08/2009
par Jfestel
RE : Utilisation du YT n°85 en demi-timbre?
Bonsoir. Il me semble que les deux chiffres "4" de la date du jour (24) sont différents. Ce qui doit signifier que celui de droite est d'origine, et que celui de gauche est rajouté = montage. JF.
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 30/08/2009
par Anonymous
RE : Bx Passes et Bordeaux
On remarque aussi la marque, très rare pour l'époque, de la maison eBay, en bas, à droite.
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Question posée le 30/08/2009
par renaud
Utilisation du YT n°85 en demi-timbre?
Bonjour, je souhaiterais avoir des éclaircissements concernant l'utilisation de cette moitié de 2c à cette période, à Marseille? Je suis également intéresse si vous pouvez me donner une idée de la valeur d'un tel fragment?
A vous lire
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Réponse postée le 30/08/2009
par Bruno bc
RE : Utilisation du YT n°85 en demi-timbre?
Bonjour. A priori, c'est un bidonnage. Bruno
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Question posée le 25/08/2009
par JERRYLEJER
Bx Passes et Bordeaux
Bonjour,
Pourriez-vous me renseigner sur la rareté des bureaux de passe (oblitérant le timbre) sur les timbres de l'émission de Bordeaux et pourquoi ?
Un grand merci d'avance
JR
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Réponse postée le 29/08/2009
par Bruno bc
RE : Bx Passes et Bordeaux
Jolie lettre. Bruno
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