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Question posée le 04/09/2009
par Romain
Quelle est la valeur de ces timbre???
Bonjour, voila j'ai retrouvé 2 timbres par hasard est je voudrais savoir combien ils vaut approximativement?il y a de l'argent sur celui a droite et on diré de l'or sur celui a gauche...
Merci d'avance...
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Réponse postée le 06/09/2009
par goron
RE : Quelle est la valeur de ces timbre???
Je ne réponds jamais à ce genre de demande !.!.! mais devant l'imbécilité de ces gens il faut réagir ....
Rien n'est une science exacte alors les imbéciles ..TAISEZ VOUS .Pour vos timbres qui effectivement ne valent rien..
Le 1er est la petite valeur anglaise d'une série de 3 ...
l'autre c'est marqué dessus "" trinidade "" J.G
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Question posée le 05/09/2009
par ohanessian
comment acheter des timbres en argent
j'ai abime deux timbres de ma collection en argent
j'aimerais connaitre l'adresse de la boutique qui
pourrai les fournir
collection timbre en argent de 50 timbres du medaillier franklin
merci d'avance
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Réponse postée le 06/09/2009
par Sylvain, Modérateur
RE : comment acheter des timbres en argent
Bonjour,
Je confirm que ces objets ne valent rien en philatélie mais peuvent intéresser quelques "paraphilatélistes" (ou en classe "ouverte") comme le fait notre webmaster pour sa monographie au type merson :
http://www.coppoweb.com/merson/fr.me_argent.php
On en trouve régulièrement sur ebay ou Delcampe :
http://www.delcampe.net/list.php?language=F&searchString=timbres+en+argent+franklin&searchMode=all&searchTldCountry=net&cat=0&searchInDescription=Y
Vous y trouverez la collection complète (50 "timbres en argent massif") pour 450 € et les "timbres" à l'unité entre 15 et 30 €
Cordialement, Sylvain
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Question posée le 05/09/2009
par ohanessian
comment acheter des timbres en argent
j'ai abime deux timbres de ma collection en argent
j'aimerais connaitre l'adresse de la boutique qui
pourrai les fournir
collection timbre en argent de 50 timbres du medaillier franklin
merci d'avance
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Réponse postée le 06/09/2009
par Anonymous
RE : comment acheter des timbres en argent
sur google tapez
gogo
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 05/09/2009
par J. lebel
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
je collectionne aussi les mersons c'est mieux que les camemberts et les patates ou les chataignes
les tmbres modernes sont très laids: j'approuve. les copyrights aussi: proprement ridicule qd c'est l'argent du contribuable.d'accord aussi pour un organisme indépendant de la poste pour émettre des timbres.
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Question posée le 04/09/2009
par Romain
Quelle est la valeur de ces timbre???
Bonjour, voila j'ai retrouvé 2 timbres par hasard est je voudrais savoir combien ils vaut approximativement?il y a de l'argent sur celui a droite et on diré de l'or sur celui a gauche...
Merci d'avance...
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Réponse postée le 04/09/2009
par Romain
RE : Quelle est la valeur de ces timbre???
Je voulais juste connaître la valeur de ces timbres.
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Question posée le 04/09/2009
par Caron
Timbre Commémoratif
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des festivités célébrant le 800ème anniversaire de la Charte Communale de Péronne, nous avons organisé cette année un concours « Péronne s’affranchit – Imaginez son timbre ».
Le 19 septembre prochain, en ouverture des Journées du Patrimoine, le gagnant du concours sera révélé, et le timbre édité d’après son œuvre sera mis en vente les 19 et 20 septembre. La Poste, qui nous a assisté dans ce projet, sera présente sur le stand, et apposera un cachet philatélique unique pendant ces deux jours.
Ce timbre étant en édition limitée (5010 exemplaires), je vous serai reconnaissant de bien vouloir diffuser cette information aux membres de votre association, afin qu’ils ne manquent pas cette occasion de s’en procurer un exemplaire !
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Réponse postée le 04/09/2009
par Anonymous
RE : Timbre Commémoratif
Et il a fallu organiser un concours pour pondre un "montimbreamoi" !!! 
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Question posée le 04/09/2009
par Romain
Quelle est la valeur de ces timbre???
Bonjour, voila j'ai retrouvé 2 timbres par hasard est je voudrais savoir combien ils vaut approximativement?il y a de l'argent sur celui a droite et on diré de l'or sur celui a gauche...
Merci d'avance...
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Réponse postée le 04/09/2009
par Anonymous
RE : Quelle est la valeur de ces timbre???
Pouvez-vous reposer votre question, mais sans fautes d'orthographe et de conjugaison ? 
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Question posée le 04/09/2009
par Romain
Quelle est la valeur de ces timbre???
Bonjour, voila j'ai retrouvé 2 timbres par hasard est je voudrais savoir combien ils vaut approximativement?il y a de l'argent sur celui a droite et on diré de l'or sur celui a gauche...
Merci d'avance...
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Réponse postée le 04/09/2009
par aelio
RE : Quelle est la valeur de ces timbre???
La couleur or et argent apposée sur vos timbres a autant de valeur que celle qui se trouve sur le papier d'emballage pour cadeaux du supermarché ou sur la pub qui remplit nos boites aux lettres...
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Question posée le 03/09/2009
par Ulrich
Timbres IIIème reich et Hongrie
Bonjour, j'ai acquis plusieurs timbres du IIIème reich, certains d'Allemagne, mais d'après guerre, et d'autres de Hongrie. J'aurais voulu connaître leurs valeurs respectives, j'ai cru comprendre que beaucoup de timbres d'Hitler ne valaient pas grand chose. Par contre, j'ai également lu que la gomme (jaune ou blanche) pouvait jouer sur la valeur mais j'avoue ne pas avoir très bien compris:-(.
J'ai par contre du mal à comprendre le fonctionnement technique du forum, je voudrais vous montrer ces timbres en scan (3 images), cependant je ne peux en mettre qu'une.
La qualité est très médiocre, mais je ne peux pas refaire un scan immédiatement, certains sont néanmoins visibles, je vous le referais en mieux dès que je pourrais promis.
Merci d'avance pour vos réponses.
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Réponse postée le 04/09/2009
par aelio
RE : Timbres IIIème reich et Hongrie
Bonjour
Le catalogue Michel Allemagne spécialisé donne effectivement une cotation spécifique à certains timbres de cette époque en fonction de la gomme,qui peut être de couleur jaune,ou comporter des "rayures" horizontales ou verticales.Mais cela ne touche que certains timbres et seul le catalogue spécialisé en parle.Le mien est trop ancien pour donner une idée des cotes.
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Question posée le 04/09/2009
par Caron
Timbre Commémoratif
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des festivités célébrant le 800ème anniversaire de la Charte Communale de Péronne, nous avons organisé cette année un concours « Péronne s’affranchit – Imaginez son timbre ».
Le 19 septembre prochain, en ouverture des Journées du Patrimoine, le gagnant du concours sera révélé, et le timbre édité d’après son œuvre sera mis en vente les 19 et 20 septembre. La Poste, qui nous a assisté dans ce projet, sera présente sur le stand, et apposera un cachet philatélique unique pendant ces deux jours.
Ce timbre étant en édition limitée (5010 exemplaires), je vous serai reconnaissant de bien vouloir diffuser cette information aux membres de votre association, afin qu’ils ne manquent pas cette occasion de s’en procurer un exemplaire !
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Réponse postée le 04/09/2009
par Anonymous
RE : Timbre Commémoratif
...et les éternels gogos qui vont acheter ce souvenir. Je croyais que le timbre était une valeur fiduciaire, qui peut faire confiance à de tels produits ?
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Question posée le 04/09/2009
par Caron
Timbre Commémoratif
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des festivités célébrant le 800ème anniversaire de la Charte Communale de Péronne, nous avons organisé cette année un concours « Péronne s’affranchit – Imaginez son timbre ».
Le 19 septembre prochain, en ouverture des Journées du Patrimoine, le gagnant du concours sera révélé, et le timbre édité d’après son œuvre sera mis en vente les 19 et 20 septembre. La Poste, qui nous a assisté dans ce projet, sera présente sur le stand, et apposera un cachet philatélique unique pendant ces deux jours.
Ce timbre étant en édition limitée (5010 exemplaires), je vous serai reconnaissant de bien vouloir diffuser cette information aux membres de votre association, afin qu’ils ne manquent pas cette occasion de s’en procurer un exemplaire !
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Réponse postée le 04/09/2009
par Anonymous
RE : Timbre Commémoratif
Encore des imbéciles qui scient la branche sur laquelle ils sont assis
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Question posée le 04/09/2009
par Caron
Timbre Commémoratif
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des festivités célébrant le 800ème anniversaire de la Charte Communale de Péronne, nous avons organisé cette année un concours « Péronne s’affranchit – Imaginez son timbre ».
Le 19 septembre prochain, en ouverture des Journées du Patrimoine, le gagnant du concours sera révélé, et le timbre édité d’après son œuvre sera mis en vente les 19 et 20 septembre. La Poste, qui nous a assisté dans ce projet, sera présente sur le stand, et apposera un cachet philatélique unique pendant ces deux jours.
Ce timbre étant en édition limitée (5010 exemplaires), je vous serai reconnaissant de bien vouloir diffuser cette information aux membres de votre association, afin qu’ils ne manquent pas cette occasion de s’en procurer un exemplaire !
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Réponse postée le 04/09/2009
par L.b.
RE : Timbre Commémoratif
bonjour,
encore un coup de " montimbreà moi " où l'on peut faire des tirages limités en quantité " illimitée ". que devient la philatélie ? membre actif d'une association philatélique, qui utilise cette pratique, je ne considère ceci que comme un souvenir et une aide locale pour l'association, mais trop c'est trop, combien de " montimbreà moi " en France par jour ( différents ) ?
L.b.
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Question posée le 04/09/2009
par Romain
Quelle est la valeur de ces timbre???
Bonjour, voila j'ai retrouvé 2 timbres par hasard est je voudrais savoir combien ils vaut approximativement?il y a de l'argent sur celui a droite et on diré de l'or sur celui a gauche...
Merci d'avance...
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Réponse postée le 04/09/2009
par Anonymous
RE : Quelle est la valeur de ces timbre???
Vu leur état, rien. "Combien ils vaut ?" c'est du nouveau français ... Entre la couleur et le matériau, il y a une différence !!!!!!
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Question posée le 04/09/2009
par Romain
Quelle est la valeur de ces timbre???
Bonjour, voila j'ai retrouvé 2 timbres par hasard est je voudrais savoir combien ils vaut approximativement?il y a de l'argent sur celui a droite et on diré de l'or sur celui a gauche...
Merci d'avance...
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Réponse postée le 04/09/2009
par Anonymous
RE : Quelle est la valeur de ces timbre???
Approximativement ou pas rien, mais ils peuvent être un début de collection.
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Question posée le 04/09/2009
par Caron
Timbre Commémoratif
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des festivités célébrant le 800ème anniversaire de la Charte Communale de Péronne, nous avons organisé cette année un concours « Péronne s’affranchit – Imaginez son timbre ».
Le 19 septembre prochain, en ouverture des Journées du Patrimoine, le gagnant du concours sera révélé, et le timbre édité d’après son œuvre sera mis en vente les 19 et 20 septembre. La Poste, qui nous a assisté dans ce projet, sera présente sur le stand, et apposera un cachet philatélique unique pendant ces deux jours.
Ce timbre étant en édition limitée (5010 exemplaires), je vous serai reconnaissant de bien vouloir diffuser cette information aux membres de votre association, afin qu’ils ne manquent pas cette occasion de s’en procurer un exemplaire !
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Réponse postée le 04/09/2009
par Anonymous
RE : Timbre Commémoratif
ça n'a aucun intérêt
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Question posée le 03/10/2008
par Laurent L.
Logiciel Philaplus
Bonjour, j'ai acheté le nouveau logiciel Philaplus d'Yvert et Tellier et la déception est aussi grande que l'attente de la sortie de ce DVD a été longue.
Beaucoup de timbres sont manquants, notamment les carnets Croix-Rouge. Il n'y pas la possibilité de rajouter des variétés personnelles...
Quand pensez-vous ???
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Réponse postée le 04/09/2009
par Christian VANHOVE
RE : Logiciel Philaplus
Je posséde la version 2009-04 , je vous ferai parvenir les éléments plus à jour pour parfaire votre comparatif.
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Question posée le 14/08/2009
par Gérard
Entraide entre philatelistes
Bonjour, suite à un grave accident (colonne vertebrale) je me retrouve cloué à la maison pour quelques mois, voir plus... Comme toujours dans ces cas là , la fortune n'est pas au rendez-vous. C'est pourquoi je me tourne vers vous philatelistes, j'aimerai savoir si certains n'ont pas de doubles ou de series dont ils pourraient me faire cadeau. Ceci occuperait aggréablement mes journées, celles-ci etant interminablement longues. Je m'en remets donc à la générosité de tous; ceci n'est pas une arnaque et pour ceux qui aimeraient me rencontrer, la porte de ma maison est grande ouverte. D'avance merci, philateliquement vôtre.
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Réponse postée le 04/09/2009
par Touriste
RE : Entraide entre philatelistes
Bonjour,
Bloqué chez soi, on ressasse et on devient amer, c'est dur.
Le message de J.G. aurait du vous "alerter", c'est vrai que les temps sont durs et les arnaques nombreuses. Les sommes fabuleuses récoltées pour les "grandes causes", ne sont pas si extraordinaires lorsqu'on les ramène au nombre de français.
Sans doute qu'en précisant la ville où vous êtes, ou au moins votre département, et le genre de timbres que vous aimez collecter, une solidarité locale s'organiserait mieux.
Passez aussi le mot au personnel médical qui vous entoure (kiné, infirmier, médecin). Ils passent dans plein de maisons et peuvent récolter le courrier auprès de leurs patients. Si vous êtes en village, mairie et écoles vous garderont leurs timbres si elles ont connaissance de vos soucis. L'info tombera bien tôt ou tard chez un philatéliste qui passera vous dire bonjour.
Les gens ne sont pas si égoïstes, mais souvent désabusés face aux sollicitations en tout genre. Il y a toujours un temps mort avant qu'un mouvement ne se déclenche, ayez confiance, ça viendra. Le "local" a de plus l'avantage de perdurer.
Bon courage
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Question posée le 14/08/2009
par Gérard
Entraide entre philatelistes
Bonjour, suite à un grave accident (colonne vertebrale) je me retrouve cloué à la maison pour quelques mois, voir plus... Comme toujours dans ces cas là , la fortune n'est pas au rendez-vous. C'est pourquoi je me tourne vers vous philatelistes, j'aimerai savoir si certains n'ont pas de doubles ou de series dont ils pourraient me faire cadeau. Ceci occuperait aggréablement mes journées, celles-ci etant interminablement longues. Je m'en remets donc à la générosité de tous; ceci n'est pas une arnaque et pour ceux qui aimeraient me rencontrer, la porte de ma maison est grande ouverte. D'avance merci, philateliquement vôtre.
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Réponse postée le 04/09/2009
par Robert
RE : Entraide entre philatelistes
Bonjour, suite à mon message du 14/08 (entraide entre phiatélistes) je suis tout à fait conforté dans ce que je pensais, les français se sentent beaucoup plus concernés par un tsunami qui à eu lieu à des milliers de kilomètres de chez eux que par des SDF français ou juste un philatéliste qui a besoins d'un peu de compassion. Merci tout de même à "touriste" et "J.G" qui m'ont fait une petite réponse. Gérard
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Question posée le 03/09/2009
par Ulrich
Timbres IIIème reich et Hongrie
Bonjour, j'ai acquis plusieurs timbres du IIIème reich, certains d'Allemagne, mais d'après guerre, et d'autres de Hongrie. J'aurais voulu connaître leurs valeurs respectives, j'ai cru comprendre que beaucoup de timbres d'Hitler ne valaient pas grand chose. Par contre, j'ai également lu que la gomme (jaune ou blanche) pouvait jouer sur la valeur mais j'avoue ne pas avoir très bien compris:-(.
J'ai par contre du mal à comprendre le fonctionnement technique du forum, je voudrais vous montrer ces timbres en scan (3 images), cependant je ne peux en mettre qu'une.
La qualité est très médiocre, mais je ne peux pas refaire un scan immédiatement, certains sont néanmoins visibles, je vous le referais en mieux dès que je pourrais promis.
Merci d'avance pour vos réponses.
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Réponse postée le 03/09/2009
par Ulrich
RE : Timbres IIIème reich et Hongrie
Je crois avoir compris le soucis, les images sont limitées à 100KO, mes scan en font environ 700... Problématique 
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 03/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
J'ai bien dit que ce n'était pas une critique et ne vous suspecte pas de malhonnêteté.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 03/09/2009
par alain
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
sachant que je n'ai que de maigres resources et que tout est réinvestit dans mes collections je ne fais pas d'argent.de plus je suis "en tant que philatéliste" bloqué comme beaucoup par les cotes, et c'est la "marcophilie" qui arrive à me sortir d'embarras et non pas par spéculation mais simplement en revendant à prix "très honnête"les pièces qui n'entrent pas dans mes collections.l'avantage en marcophilie c'est que l'on trvaille en "indice" et non en cote.j' n'avai pas attendu "la vogue" pour faire celà car j'ai la passion de la marcophilie depuis plus de 20 ans et n'ai pas pris le "train en marche".j'ai donc accumulé un stock de lettres à l'époque où personne n'en voulait .
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Question posée le 27/08/2009
par patrick
timbre ou vignette
bonjour,
je pense que c'est une vignette mais comme il y a une valeur et une obliteration c'est peut etre un timbre, si quelqu'un peut me faire beneficier de ses lumieres j'en serais ravi, merci d'avance
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Réponse postée le 03/09/2009
par pascal
RE : timbre ou vignette
Goron, relisez bien mon commentaire sans chercher à l'interpréter à votre façon: d'une part, je n'ai pas parlé du peuple allemand, mais des nazis, d'autre part j'évoque uniquement ce qui s'est déroulé durant la "seconde" guerre mondiale dans les Balkans... Et bien que "l'Europe soit passée par là ", les blessures sont d'être refermées dans l'ex Yougoslavie, à en croire la présence permanente des forces de maintien de la paix dans les Balkans.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 03/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Je sais, c'est en vogue actuellement, on achète des lettres à bas prix, il y en a, on essaie de les valoriser en disant que le cachet est rare, significatif, un grand moment d'histoire postale et on les revend avec bénéfice. Je n'ai rien contre, c'est amusant, on fait ainsi de l'"histoire postale", comme il n'y a pas de cotes dans ce domaine le risque n'est pas grand et faire un brin de commerce pourquoi pas ? En philatélie c'est plus difficile la cote est un obstacle souvent gênant. Mais quand on accuse le collectionneur de timbres de ne penser qu'à l'argent je souris. Ce que j'écris là est un simple constat, pas une critique de l'histoire postale ou de quiconque.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 02/09/2009
par alain
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
il faut lire " je dois dire que grâce à ...."
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 02/09/2009
par alain
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
et bien moi je fais les 2 et je dois que grâce à la marcophilie j'arrive à financer mes timbres ,je m'explique.il y a belle lurette que je ne suis plus abonné pour les nouveautés,je les fait donc en oblitérés sur lettre et en ce qui concerne les modernes c'est de la récupération.je fais l'histoire postale de mon département et j'achète des lots de vieux courrier .je travaille le lot et revends les autres départements.avec les bénéfices dégagés j'arrive à acheter de vieux albums mondiaux que je retravaille en ne conservant que ce qui m'intéresse ,le rest étant revendu en lots.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 02/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
S'y retrouver financièrement avec l'histoire postale, quand on voit le prix des timbres sur lettre ! de toute façon j'aime les timbres, pas trop les cachets, j'ai choisi.
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Question posée le 01/09/2009
par Jennifer
Demande de renseignement, timbre De Gaulle
Bonjour, je souhaiterai obtenir quelques informations sur cette page originale que mon père a obtenu.
En fait il souhaiterai pouvoir estimer sa valeur.
Les timbres sont affranchis à la date du premier anniversaire du décès du Général De Gaulle (9 novembre 1971), à Colombay-les-deux-églises.
En espérant que vous pourrez m'aider, merci d'avance, Jennifer
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Réponse postée le 02/09/2009
par Anonymous
RE : Demande de renseignement, timbre De Gaulle
ce genre de souvenir n'a aucune valeur
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par L.b.
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
bonsoir à tous,
comme jerrylefer, j'ai abandonné depuis le passage à l'Euro l'achat de timbres à la poste, mais je continu et plus fort encore à être marcophile et surtout l'histoire postale. c'est beaucoup plus passionnant et instructif.
de même, n'ayant pas un budget exponentiel, je m'y retrouve.
salutations et longue vie à l'histoire postale.
L.b.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par Anonymous
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Il faut différencier la philatélie et le comportement de la poste, ce n'est pas à celle-ci de nous dicter sa loi, qui n'a rien à voir avec la philatélie que nous aimons.
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Question posée le 31/08/2009
par T. Coppolani
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
La France souhaite-t-elle entrer dans le livre Guiness des records pour le nombre de ses timbres émis en un an ou pour la valeur qu'il faudra débourser pour les acquérir ? Certes, il y a eu la charte de la philatélie (cf. http://www.ffap.net/Images/Evenements/Charte_philatelie_2009_GF.jpg) Mais cela a-t-il servi à quelque chose pour limiter les émissions pléthoriques ? On se le demande... En gros, ce mois-ci : trois carnets (Croix-Rouge, Invitation, Le Petit Nicolas), deux blocs (Le Jardin des Plantes, La fête Foraine), et deux timbres (Eugène Vaillé, Abbaye de Royaumont). Total : 43 timbres différents pour 29,36 € ! Certains timbres vont ravir les amateurs de bandes dessinées, d'autres ceux de fêtes foraines, d'autres de "beaux timbres", les riches collectionneurs pourront acquérir tout, les autres devront se contenter de les regarder dans la vitrine.
Philaposte (ne marquez surtout pas de pause entre "fi" et "La Poste", on vous qualifierait de Ravachol), Philaposte disais-je a sans doute tout compris de cette charte "républicaine" de la philatélie : "Liberté" (d'émettre ce que l'on veut quand on veut), "Egalité" (Il y en aura pour tout le monde, tous les goûts : "des beaux timbres" pour ceux qui auront la φbre -pardon : la fibre- collectionneuse, et d'autres, "plus laids", pardon -moins beaux- sans doute. Ceux qui comme moi, aiment la taille-douce, ou les technophiles avec les "e-stamps", ou les égocentriques avec "MonTimbreà Moi", et ceux qui collectionneront les timbres des entreprises, les "accros" au chocolat tous seront servis), "φraternité" -pardon "Fraternité- avec les associations, les clubs, en les perfusant de bonnes intentions pour mieux les endormir.
Triste époque : seul le vieux Socrate dans Timbres magazine n'a pas été muselé, et pointe du doigt les "philou" de la philatélie ; les "autres" applaudissent à ce qu'ils croient être une victoire. Il est vrai que le « le taon dans la Cité » s'est trouvé agacé de l'utilisation d'un φ de trop! Si le φ réjouit les épigraphistes, et est désormais gravé dans le marbre, grâce à la "charte". Il en a aussi toute la souplesse.
Pourtant tout avait bien commencé : à la demande de notre Président, les Etats-Généraux de la philatélie ont été menés tambour battant et je dirais même avec brio.
Mais les démons du business ont repris le dessus faisant fi ("φ") des bonnes intentions concernant les émissions pléthoriques.
Dans notre forum certains ont évoqué la "pompe à ("φ"-)phynances" du Père Ubu. J'y ajouterai sa "machine à décerveler" pour le choix des sujets et des images des timbres régionaux. Vous me direz que je suis "dur", voire le contempteur d'une aussi vénérable Institution que naguère je vouais au nues.
C'est pourtant légitime : j'aime La Poste, j'y suis viscéralement attaché. Depuis mon enfance le messager de mes cousins géographiquement éloignés c'était le Facteur (expression abandonnée au profit d'un "préposé à la distribution du courrier" ou autre néologisme politiquement plus correct), nous le connaissions tous et l'attendions avec impatience lors de ses tournées, il n'hésitait pas à ouvrir sa sacoche en cuir pour nous donner la primeur des lettres affranchies avec des timbres magnifiques venus du bout du Monde et qui incitaient au voyage.
J'aime La Poste, mais j'aime le timbre aussi. Mais je me sens trahi pour avoir été contraint dans un premier temps de m'abonner, de devenir un "usager réservataire" (car je ne trouvais plus les "beaux timbres" dans mon bureau de proximité, puis dans un deuxième temps de me désabonner parce qu'il devenait trop onéreux de continuer d'acquérir des vignettes qui représentaient une machine à laver ou une pomme de terre ou du camembert (avec des copyrights, s'il vous plaît, pour les droits à l'image, certains photographes n'ont pas honte).
Le vocabulaire politiquement correct exclut désormais "les philatélistes" de son champ sémantique, il n'est plus séant de dire que l'on est collectionneur de timbres (ou jadis avec une ironie juvénile un "timbré") mais que l'on a une addiction aux « φ-stamps ».
J'oserais bien demander à φl@poste -pardon : Phil@poste -: "qu'as-tu fait de ton talent ?", vous pouvez me traiter de grincheux certes, ou de cacochyme atrabilaire, mais convenez que cette charte co-signée par les plus hautes instances représentatives de la φlatélie, a été instrumentalisée d'habile manière pour engendrer de nouveaux profits. Oublie-t-on ce que représente le timbre pour un Etat ? Le Président, lui-même collectionneur serait-il ravi d'apprendre ce détournement pour un "beau coup" de marketing. Faut-il brûler ce qui naguère faisait notre fierté nationale sur le bûcher de la profitabilité à tout crin ?
Au fait, qu'est-ce "La Poste" aujourd'hui ?
Il suffit de se rendre dans certains bureaux pour comprendre : des présentoirs qui étalent les produits "packagés" avec un code-barre pour les identifier comme de la lessive, des guichets bancaires, des distributeurs automatiques... La Poste du XXème siècle a vécu ! Vive celle du XXIème ! Une poste dématérialisée, une arobase -abréviation d'une ancienne mesure de capacité, récupéré par l'Internet, et judicieusement inséré dans le nom de la "firmebancaire-virtuelle-", prononcez donc "fil-at-poste", un organisme privé de tout contact avec la réalité des files d'attentes de ses afficinados, sauf à parler dans un hygiaphone pour limiter la propagation du virus de la communication philatélique.
Vous souhaitez de beaux timbres ? Allez sur les présentoirs ! Affranchir des colis avec ? Quelle drôle d'idée dans une Banque ! Allez donc au ditributeur automatique, "un bel affranchissement ?" : vous ralentissez la progression de la file d'attente en posant vos questions idiotes. Vous n'êtes plus dans une "Administration", mais dans une entreprise industrielle et commerciale qui doit générer des profits.
Alors me direz-vous pourquoi La Poste a-t-elle encore le privilège d'émettre des valeurs fiduciaires "officielles" que sont les timbres nationaux ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Ne serait-il pas mieux de dissocier La Poste, entreprise industrielle et commerciale, de l'organisme chargé de concevoir, d'imprimer les timbres-poste ? De rattacher ce dernier à la Fonction publique et de laisser les banquiers de La Poste concevoir leurs vignettes en chocolat, ou à l'éffigie des vedettes de la chanson, comme ils le souhaitent pour "répondre aux attentes du public".
Dommage pour tous ceux qui ont oeuvré (comme Eugène vaillé) et ceux qui oeuvrent encore pour satisfaire ce que certains dénomment nos "caprices" de collectionneurs, dommage également pour les petits bureaux de poste condamnés à disparaître, pour tous les Postiers messagers des plis qui suscitent le rêve, les voyages lointains...
Pendant ce temps-là d'autres pays se recentrent sur de véritables oeuvres d'art, à tel point que certains philatélistes Français se détournent de nos collections hexagonales pour leur préférer des vignettes européennes.
Que faire ? En ce qui me concerne, j'ai acheté les timbres régionaux de Corse (une série de photographies : ânes, châtaignes, cochon sauvage, couteau, charcuterie, etc.) , parce que c'est une de mes thématiques. Pour mon courrier j'utilise les carnets de Garfield, et j'achèterai très volontiers des carnets du "Petit Nicolas" parce que j'aime bien ces timbres. Mais après, ce seront des Marianne parce que certains courriers ne peuvent souffrir autre chose. Grâce soit rendue à notre Président pour avoir choisi une Marianne qui enfin, ressemble à l'idée que l'on se fait de l'incarnation de la République. Sinon nous aurions eu droit à un barbouillage d'enfant ou à une photographie des lettres RF au fronton d'un bâtiment officiel, photographie avec trois ou quatre copyrights, comme il se doit : la banque d'images, le technicien qui l'a trouvée, le photographe, l'agence de publicité à laquelle il l'a vendue etc.
En fin d'année j'achèterai aussi le Livre des timbres de l'année. Je ne sais pas à quoi cela me servira, mais j'aime aussi le "produit".
Vous pouvez donc me considérer comme un "pigeon", et d'avoir usé ma plus belle plume pour vous écrire ce billet d'humeur, mais La Poste obsidionale en 1870 a bien utilisé ces nobles volatiles, alors pourquoi ne pas les solliciter une fois de plus en période de crise ?
"pardonnez-moi Majesté, je n'ai pas eu le temps d'être bref", comme disait Voltaire.
J'arrête là : ceux qui souhaitent me répondre, me critiquer, me désapprouver, pourront le faire, bien évidemment dans le forum.
N'étant pas un "leader d'opinion" comme disent les vendeurs de lessive, ou les créateurs de "concepts événementiels", je doute que La Poste me réponde, les chiens aboient -pardon "à bois" (entendez les bêtes cornées)-, la caravane passe.
Bon je me remets aux Merson...
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Réponse postée le 01/09/2009
par JERRYLEJER
RE : Combien pour ces timbres dans la vitrine ?
Eh bien moi j'ai abandonné le timbre pour la marcophilie, manière de ne pas complètement lui tourner le dos peut-être.
Les années 90 ont vus apparaitre de bien vilaines choses, société de consommation oblige ... Produire plus, moins de temps pour penser, il faut juste arroser pour voir germer la couleur de l'argent des eurotimbrés.
Ceux d'entre vous qui continuez, avez bien du courage (sans ironie de ma part)!
JR
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