Bonjour. Sauf erreur, les réimpressions ont été commandées en 1862 pour faire partie des collections officielles (ou de celle de Rowland Hill). Pas vendues au public et pas utilisées sur le courrier, et en conséquence, certainement pas possibles avec une oblitération losange petit chiffre qui n'avait plus d'utilisation à cette date. Aucune chance que la question se pose, donc. JF.
RE : n°18 ou n°18b ?- Anonymous a écrit le 25-03-2010: [ Répondre | Sujet ]
Soumettre le timbre à expertise: une forte proportion des réimpressions ont été "valorisées" (à l'époque où on ne collectionnait guère que des oblitérés) par l'apposition de cachets, récupérés en-dehors de tout usage postal. Les réimpressions non oblitérées du 1 franc Empire sont aujourd'hui plus rares que les timbres ainsi (faussement) oblitérés. Dans tous les cas, ce sont des pièces de choix. CH
Dix feuilles de chaque réimpression ont été livrées par la Monnaie en septembre 1862 pour satisfaire à la demande de Rowland Hill (une feuille de chaque pour lui, le reste conservé par l'administration pour constituer une collection postale).
Il y a eu une commande complémentaire car le 1F Empire avait été oublié la première fois, cette réimpression du 1F (20 feuilles) n'a été faite qu'en mars 1863.
On parle ici de feuiles de 300 timbres.
Pour l'oblitération "philatélique" de réimpressions dont parle CH, je n'ai pas d'infos, ça m'intéresserait d'avoir des détails...
Bruno
RE : n°18 ou n°18b ?- Anonymous a écrit le 27-03-2010: [ Répondre | Sujet ]
Bonjour - en ce qui concerne les réimpressions du 1 franc Empire munies d'oblitérations de complaisance, leur aspect peut être dangereusement anodin (avec possibilité de confusion avec le n°18 lui-même): exemple du lot 5332, de la vente Cérès du 16/12/2008, proposé pour un prix de départ de 100 euros en signalant "l'irrégularité" (la photo du lot avoisine dans le catalogue de la vente celle d'une réimpression, restée à l'état neuf).
Le problème (?) ainsi posé par les réimpressions du 1 franc Empire est parfois (mais parfois seulement) souligné par les catalogues ou ouvrages de référence (le nouveau spécialisé Yvert de 2000 le mentionne: "nombre de réimpressions ont été revêtues de fausses oblitérations..").
Ce qui m'amène à préciser pour ma part: 1. la proportion exacte n'est pas indiquée, et c'est du commerce philatélique que je tiens l'indication: plus de 50% (plausible, vu la fréquence de ces pièces).
2. je pense avoir vu d'"authentiques réimpressions", revêtues d'"authentiques oblitérations" (mais bien entendu en-dehors du circuit postal: tampons hors d'usage détournés) CH
RE : n°18 ou n°18b ?- Bc92 a écrit le 27-03-2010: [ Répondre | Sujet ]
Bonjour - autre référence, le "Marianne", de Brun, Storch et Françon: mon édition de 1999 mentionne: "Cette réimpression est souvent présentée, avec une oblitération posthume ou fausse, comme timbre original". Ce qui ne ferme pas le débat relatif à certaines oblitérations douteuses ornant à l'occasion des classiques, français ou étrangers (le distinguo étan parfois impossible). CH
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RE : n°18 ou n°18b ?- Maxou a écrit le 22-03-2010: [ Répondre | Sujet ]
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RE : n°18 ou n°18b ?- 