06 mai 2024

Mission Peau 1923 1924 Kerguelen TAAF

Mission Peau 1923 1924 Kerguelen 



Etienne Peau travaille au Muséum du Havre. Mais les liens qu’il peut développer, à l’occasion de missions ou d’organisation d’expositions, avec les différents ministres et les autorités scientifiques françaises, ne semblent pas très bien perçus par l’Administration locale (Le Havre) ni par ses collègues. Est-ce une jalousie mal contrôlée qui fera « oublier » à M. Cailliatte, président de la Société des Amis de l’Institut Océanographique, de citer Étienne Peau dans le comité d’organisation du VIII e Congrès des pêches maritimes de Boulogne?  
Nous ne pouvons l’affirmer mais la chose est possible, car le même rapporteur mentionne, en revanche et avec beaucoup d’éloges, la participation du vice-président, Gaston Lefèvre, au comité de ce même congrès.



La position administrative - fort inconfortable à la longue - qu’Étienne Peau occupe au sein de l’équipe du Muséum du Havre, ne paraît finalement guère enviable. Le climat de défiance qui s’instaure progressivement entre l’un des agents travaillant au Muséum et Étienne Peau, puis entre ce dernier et la classe politique dirigeante, explique mieux pourquoi les autorités municipales lui accordant, en octobre 1923, de partir aux îles Kerguelen, le font, en lui donnant congé et sous réserve qu’il signe une décharge dégageant la Ville de toute responsabilité. Étienne Peau, devant l’intérêt scientifique de la mission, accepte mais, par cette mesure, il se voit privé de toute aide si un accident lui arrive durant son expédition. 

LA MISSION AUX KERGUELEN 



L’aventure débute le 21 janvier 1923 lorsque René Bossière, en tant qu’administrateur délégué de la Compagnie générale des îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, sollicite, par écrit, une audience auprès de Léon Meyer, maire du Havre, en présence du docteur Loir et d’Étienne Peau . C’est au cours de cet entretien que René Bossière fait part d’une mission aux Kerguelen pour laquelle il avait pressenti Étienne Peau. Et il présente l’expédition comme un avantage pour le Muséum de telle sorte que le maire du Havre accepte la proposition. Les conditions de départ d’Étienne Peau, dont les clauses sont dictées par l’Administration municipale, seront très sévères

Une mission scientifique officielle. 
Peau obtient du professeur Alfred Lacroix que cette mission devienne une expédition officielle, subventionnée par le Ministère de la Marine Marchande. Cette prise en charge des frais par l’État n’est qu’une conséquence directe de la volonté de Raymond Poincaré, ministre des Affaires étrangères, de commissionner Étienne Peau afin qu’il puisse affirmer les droits de souveraineté de la France sur l’archipel Crozet. C’est donc, simultanément, en tant que Commissaire du Gouvernement de la République, pour les Crozet, puis comme scientifique pour Kerguelen, sur recommandation des frères Bossière, que Peau doit s’embarquer pour les mers australes. Devant la double tâche à accomplir par Peau, il n’est donc pas faux de parler d’une mission officielle gouvernementale jusqu’à Crozet. 

Insister sur le caractère privé de l’expédition pour la longue escale à Kerguelen, comme le font Janichon et de Marliave est contestable du fait du subventionnement ministériel et de la caution scientifique apportée, depuis Paris, par le Muséum national d’histoire naturelle. Étienne Peau est, par ailleurs, reconnu comme « géologue prospecteur » dans une publication de ce même Muséum sur les Kerguelen 



Sous le patronage de la Société de Géographie Commerciale, de la Ligue Coloniale et de la Société des Amis de l’Institut Océanographique, M. Etienne Peau, le distingué conservateur-adjoint du Muséum du Havre, fit une conférence sur son voyage d’études aux îles de Kerguelen, accompagnée de projections de vues et d’un film cinématographique du plus haut intérêt. Nos concitoyens n’ont pas oublié que M. Etienne Peau fut chargé, l’an dernier, par le Muséum National de Paris, ainsi que par la Société des îles de Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdanm, de diverses missions dans l’archipel de Kerguelen, a rapporté de son séjour dans cette lointaine colonie française, d’intéressantes observations et une documentation photographique très précise. On a pu également admirer, depuis près de quatre mois, la magnifique collection d’échantillons de la faune et de la flore- de Kerguelen, que M. Etienne Peau a exposée dans notre Muséum. Notre éminent concitoyen fit d’abord l’historique de la découverte de cet archipel, situé au Sud de l’Océan Indien, à égale distance entre le Cap de Bonne-Espérance ét l’Océanie, découverte qui fut faite, en 1772, par le navigateur français Yves de Kerguélen-Trémarec, alors à la recherche d’un continent qu’il croyait trouver dans ces parages. Puis de fort jolies vues panoramiques de l’île furent projetées sur l’écran, accompagnées des commentaires détaillés de M. Etienne Peau, que nous allons résumer. 


L’archipel comprend plusieurs centaines d’îlots et rochers, mais l’île principale, appelée île Kerguélen ou de la Désolation, a 300,000 hectares de superficie et peut être comparée à la Corse. Comme les îles océaniennes, elle est de formation volcanique, constituée de basaltes. Ses côtes, extraordinairement découpées, sont comparables à celles de la Norvège, en ce qu’elles forment de nombreux fjords. Le climat n’est pas très froid, mais il sévit un vent formidable qui, faisant le tour du Monde suivant la zone antarctique, balaie presque continuellement l’archipel. Au plus fort de l’été, le thermomètre accuse 38° au soleil, mais en hiver il ne descend pas à plus de 8° au-dessous de zéro. Cependant, de nombreux monts et pics sont couverts de neiges et de glaces perpétuelles. Le plus haut, le Mont Ross, cache les 1.960 mètres de sa cîme farouche dans des nuages presqu’aussi continuels. Dans un cadre magnifique et pittoresque, vit une faune riche de diversité ; auprès des phoques et éléphants de mer dont la graisse fournit la plus belle ressource de l’île, évoluent de superbes albatros, des chionis, qui sont les seuls oiseaux de l’île, aux pattes non palmées, charmants oiseaux peu farouches ; des manchots papous et royaux, en très grand nombre, des pétrels damiers aux aîles noires et blanches, de grands oiseaux
de proie dénommés skuas, des mouettes, etc. 


Par contre dans l’intérieur de l'île surtout au Nord, ce n’est généralement qu'un désert cahotique, sans végétation, où ne s'aventurent aucun oiseau et où aucun animal ne semble vivre...
Dans le Sud, où le vent est plus clément, règne une végétation luxuriante, arrosée par de nombreux cours d'eau coupés par des chutes et des cascades magnifiques l’une d’elles a 900 mètres de profondeur. La principale végétation est constituée par une herbe à fleur rouge, nommée acœna, qui constitue un excellent pâturage pour l’élevage des animaux de boucherie et dont les fleurs, torrifiées, donnent un thé excellent et l’une similitude parfaite avec le thé ordinaire. 

M. Etienne Peau estime que l’élevage du mouton réussira parfaitement à Kerguelen, et que nous avons là une ressource magnifique dont il faut tirer parti sans retard. Le distingué conférencier parle également de la grande ressource actuelle de l’île, l’industrie de l’huile de phoque, qui est encore susceptible de se développer grandement. La Factorerie Française, établie en 1899, au lieu dit « Port-Jeanne-d’Arc », par notre concitoyen, M. Bossière, occupe 180 personnes des nationalités les plus diverses, à tuer et dépouiller les phoques, dont la graisse fera de l’huile, à son tour transformée en glycérine et margarine. 
Entre autres ressources, on découvre au niveau du sol des traces de houille qui permettent tous les espoirs. Le film que M. Etienne Peau présenta hier soir, constitue la première bande cinématographique « tournée » aux îles Kerguélen, et les Havrais en ont eu la primeur. Il retrace d’abord les escales de M. Peau à son voyage d’aller. On sait que M. Etienne Peau parti du Havre le 6 octobre 1923, en compagnie de son fils, s’embarqua à Barry, sur le bateau-citerne Oural, qui allait chercher de l’huile à Kerguélen. Le navire traversa l’Océan, passant au large des îles Canaries, du Cap Vert, de Sainte-Hélène et de l’Ascension, et fit escale au Cap de Bonne-Espérance. De là, en 16 jours, en passant près des îles Crozet, découvertes en 1772, par le capitaine français Marion. L’Oural atteignit Port-Jeanne-d’Arc. En plus de jolies vues panoramiques, le film nous montra la chasse aux phoques, chasse peu dangereuse d’ailleurs, car on tue ces bêtes à coup de fusil sur le rivage. L’on vit aussi de très curieuses scènes de la vie des manchots, singuliers « volatiles », dont les ailes atrophiées ne peuvent servir que de nageoires, excellentes d’ailleurs. Et, après que M. Etienne Peau nous eut montré tout l’avantage qu’il y aurait à coloniser cette terre, dont l’air est excessivement salubre, le film se termina par ces lignes qui résument toute la conférence de notre distingué concitoyen : « Kerguélen est une colonie française trop peu connue — ou méconnue — riche de ressources, séjour rêvé du touriste et de l’artiste. »

Le Petit Havre 6 décembre 1924


Il ne peut débarquer à Crozet en raison de violentes tempêtes et de la mauvaise volonté du capitaine de l'Oural, le bateau sur lequel il navigue, mais son exploration de Kerguelen, qui dure 100 jours entre décembre 1923 et mars 1924, est un plein succès. Il est basé à Port Jeanne d’Arc et utilise les bateaux des pêcheurs pour visiter de nombreux sites tout autour de l’ile. Il collecte de multiples informations météorologiques, prélève des échantillons de minéraux et des spécimens d’animaux et de plantes qui sont déposés au Muséum du Havre et au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Tout ceci présente un grand intérêt scientifique : les botanistes découvrent dans ses herbiers une plante et une mousse inconnues et le professeur Lacroix écrit à propos des minéraux que "les collections recueillies par M. Peau nous apprennent quelque chose de nouveau". Il prend plusieurs dizaines de clichés et tourne un film. Aidé de son fils Lionel qui, âgé de 16 ans, l’accompagne dans son voyage, il édifie avant de repartir un calvaire à Port Jeanne  d'Arc, "en reconnaissance des bienfaits que la Divine Providence nous a accordés".

Philatéliste (il est propriétaire au Havre d'une boutique de philatélie), il prend soin d’envoyer plusieurs courriers au cours de son périple, qui sont des raretés qui intéressent les collectionneurs.
Sa mission a un retentissement certain. Son rapport est déposé aux archives du Ministère des Colonies et il prononce une série de conférences dont une en présence du maréchal Foch. Il publie également le compte-rendu de son voyage dans la presse spécialisée.

Il dénonce les massacres inconsidérés d’éléphants de mer et d’otaries à fourrure commis par les Norvégiens sous-traitants des frères Bossière ainsi que ceux complètement gratuits des oiseaux, pourtant, comme il l’écrit lui-même, "le plus bel ornement de ces îles lointaines". Son indignation provoque un réveil des consciences et en conséquence, en décembre 1924, le Congrès international pour la protection de la faune sauvage élabore une proposition appelant à la création d’un parc national aux Kerguelen. C’est chose faite dès 1925.

La réussite de son expédition lui vaut d’être promu officier de l’instruction publique (Palmes Académiques) et il est fait chevalier de l’Étoile d’Anjouan au titre de Madagascar, dont Kerguelen dépend à l’époque.

Il finit cependant par être contraint de démissionner de son poste de conservateur adjoint en 1927, ce qui le plonge dans de sérieux soucis financiers. Malgré ses sollicitations, il n’obtient plus de missions scientifiques.

Bulletin trimestriel de la société géologique de Normandie et des amis du muséum du Havre tome 85 1998

05 mai 2024

Voyage à bord du Marion Dufresne TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises timbre philatélie 2023 Kerguelen Amsterdam Crozet Saint-Paul

Voyage à bord du Marion Dufresne 



Le carnet de voyage philatélique est signé Sylvain Cnudde, embarqué en mars 2023 sur le Marion-Dufresne, dans le cadre de la première rotation annuelle de ce bâtiment qui assure la logistique des îles australes et la relève de ses personnels (scientifiques, techniciens, boulangers, cuisiniers, etc.). Il a réalisé de nombreux dessins sur le vif, dont une partie a été reprise dans ce carnet mis en page par Nelly Gravier.


Il est composé de vingt-quatre pages – dont cinq planches de quatre timbres, au tarif de la lettre de 20 grammes pour l’international.














04 mai 2024

Goélette Belle-Poule à Toulon Méditerranée mai 2024

 Goélette Belle-Poule à Toulon

La goélette Belle Poule fait escale dans le Var le temps d'un week-end

Dans le cadre de son déploiement en Méditerranée, la goélette Belle-Poule, voilier de l’école Navale parti de Brest le 6 avril dernier, arrive à Toulon ce jeudi en fin d’après-midi. Elle restera au port jusqu’à dimanche 9 mai. VAR-MATIN



Les différences de dates s'expliquent par la date d'arrivée à Toulon, les prises de permissions, les différentes escales et le retour à Toulon puis La Seyne.



ESCALE DE LA GOELETTE BELLE POULE A TOULON
Dans le cadre de son déploiement en Méditerranée, la goélette Belle Poule, voilier de l’école Navale parti de Brest le 6 avril dernier, arrivera à Toulon le jeudi 5 mai en fin d’après-midi, pour une escale jusqu’au dimanche 9 mai. Il sera accosté au carré du port en face de la Mairie d’honneur.


Ce déploiement comptant 15 escales a plusieurs objectifs :
une dimension formation, permettant à de jeunes marins de développer des compétences en navigation et leur propre sens « marin »,
une dimension coopération, par l’embarquement sur de courts transits d’officiers élèves italiens, portugais, français, ainsi que de jeunes élèves civils,
et enfin une dimension environnementale, par la dépose de capteurs Argo pour le compte de l’Ifremer* (mesure de température, pression, salinité de l’eau…)
*Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer

Les visites du public seront possibles du vendredi au dimanche inclus. Les horaires d’ouverture pour ces trois journées seront le matin de 10h00 à 12h00 et l’après-midi de 14h00 à 17h00.

La goélette Belle Poule, voilier de 37 mètres a été lancée le 8 février 1932. Elle est affectée depuis son lancement à la formation des élèves officiers par le biais de déploiements dans l’Atlantique ou la Manche, voire la mer Baltique ou la Méditerranée. Seuls les aménagements intérieurs ont été modifiés pour l’hébergement de l’équipage, des élèves en instruction et pour l’installation du compartiment des machines
Les deux bâtiments ont rejoint les Forces Françaises Libres à Portsmouth durant la Seconde Guerre Mondiale. Ceci explique l’honneur qui leur est donné d’arborer le pavillon tricolore frappé de la Croix de Lorraine.





Facebook Belle-Poule


03 mai 2024

Frégate NIVOSE à Kerguelen 12 février 2024 exercice Pétrel 2e RPIMa T.A.A.F.

Frégate NIVÔSE à Kerguelen 12 février 2024

 Le Nivôse, frégate de surveillance française, a opéré dans des eaux des iles Kerguelen en février 2024, dans le cadre de sa mission aux Terres Australes et Antarctiques Françaises.  

 

Les frégates de surveillance sont conçues essentiellement pour faire respecter la souveraineté de l’Etat français sur les espaces maritimes éloignés de la métropole et intervenir en haute mer là où la France a des intérêts. A ce titre, la police des pêches, la surveillance du trafic commercial, le contrôle des trafics illicites et le sauvetage en mer sont les missions traditionnelles du bâtiment.


Partie de la Réunion le 22 janvier en direction des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), la Frégate de surveillance Nivôse a conduit l’exercice PETREL 24. Cette séquence, menée en conditions exigeantes, réaffirme les capacités d’intervention rapide des forces armées françaises et le maintien de la souveraineté sur l’ensemble du territoire national.

Dans le cadre d’un scénario de menaces fictives sur le camp scientifique de Port-Aux-Français (PAF), les FAZSOI ont déployé, le dimanche 11 février, un dispositif composé de la FS Nivôse, d’un hélicoptère Panther et de commandos. 



Ces derniers, appartenant au 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa), ont ainsi été projetés sur les Îles Kerguelen où ils ont conduit un raid terrestre d’une centaine de kilomètres en toute autonomie sur les territoires montagneux de l’Île de la Désolation.


La mise en œuvre du Panther a permis de renseigner l’équipe au sol et d’assurer une coordination tactique lors de l’assaut. La progression des commandos, la prise en charge des blessés et le soutien apporté par le Nivôse et le Panther démontrent l’efficacité opérationnelle des FAZSOI. Une fois le camp repris, une exfiltration par hélicoptère du détachement est venue clôturer cet exercice de coopération interarmées. Cet entraînement, en plus de renforcer l’interopérabilité et la coordination entre les différents acteurs, aura démontré la capacité des FAZSOI à intervenir dans toute leur zone de responsabilité permanente, quelles que soient les distances, les conditions météorologiques et les caractéristiques du milieu.

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

https://www.terre.defense.gouv.fr/2rpima/actualites/raid-petrel-grande-kerguelen



Les cinq premiers jours, les dix paras du détachement ont mené un raid de traversée de Grande Kerguelen (une centaine de kilomètres pour 6000 mètres de dénivelé positif), partie de l'archipel du même nom et 5e district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), en autonomie et dans des conditions climatiques et géographiques extrêmes.

À l'issue, ils ont enchaîné sur un exercice tactique conjoint dans la région de Port-aux-Français, avec la frégate de surveillance Nivôse et du Panther du détachement de l'aéronavale 36F.

Cette mission conduite tous les deux ans, permet, tout en éprouvant la restitution tactique en condition physique dégradée de la SCAE, de démontrer la capacité des forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) à intervenir dans toute leur zone de responsabilité permanente (ZRP).



02 mai 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024





Claude Arata Président de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

Daniel Bertone trésorier de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou


La Marcophilie Navale à Saint-Nazaire Fête du timbre

Patrick Lepestipon et Daniel Bertone
© JM Bergougniou

L'Or de la France et sa Marine pendant la seconde guerre mondiale dans les Caraïbes par Lewis E. Bussey


L’encaisse d’or de la Banque de France atteignait 2.230 tonnes à l’automne 1939. On conçoit la déception des Allemands qui ne purent que constater sa disparition en juin 1940.

Il faut savoir que dès les années trente, à mesure que la tension monte en Europe, la Banque de France imagine des plans d’évacuation de l’or. On craint des invasions ennemies et on estime qu’il vaut mieux le répartir dans des lieux de conservation éloignés des frontières du nord-est et du sud-est, mais à proximité relative des ports. L’or toujours disponible en France permettra, si nécessaire, d’obtenir Outre-Atlantique les armes, et surtout les avions, qui font défaut et qu’il faudra payer comptant.



Deuxième année du tour colonial sur le Dumont d'Urville puis le Duguay-Trouin par Gérard Delaforge


Le Dumont d'Urville est un aviso colonial de la classe Bougainville mis en service en juin 1932 et démoli en mars 1958.

La Roselys K57 par Roseline Giletto

Roseline Giletto au centre 
© JM Bergougniou

La Roselys (K 57) est une corvette des Forces Navales Françaises Libres .

Ancien navire de la Royal Navy, le HMS Sundew (K57) est transféré aux FNFL le 19 septembre 1941. 

La Royale aux TAAF de 1850 à nos jours par Patrick Lepestipon


Patrick Lepestipon à gauche  © JM Bergougniou


Pierre Loti au Pays Basque par Roger Lagarde

De 1891 à sa mort en 1923, l'auteur passe de longues périodes à Hendaye dans une maison située face à la Bidassoa qu'il a lui même baptisée “Bakharetchea”, la "maison solitaire". Il arrive à Hendaye en tant que commandant du "Javelot", une canonnière destinée à la surveillance de la Bidassoa.

pour mémoire à ce sujet : https://envelopmer.blogspot.com/2023/06/pierre-loti-hendaye-pays-basque-juana_22.html


Des Pingouins aux pyramides par Jean-Michel Bergougniou

Comment des hydravions de la Marine ont défendu le canal de Suez durant la première guerre mondiale





https://envelopmer.blogspot.com/2020/12/laviation-maritime-francaise-au-moyen.html


La vie des sections

Section Provence

Paul Roy rédacteur du bulletin & Claude Arata Président de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

FDA Toulon 
© JM Bergougniou


La rade de Toulon © JM Bergougniou


Section T.A.A.F.

la section T.A.A.F. de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

son  président René Pauliat au centre
© JM Bergougniou

Claude Bélec © JM Bergougniou



Section Bretagne 

Brest préfecture maritime 
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Section Ile de France

Joël Moreau au centre section IdF
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Mission Peau 1923 1924 Kerguelen TAAF

Mission Peau 1923 1924 Kerguelen  Etienne Peau travaille au Muséum du Havre. Mais les liens qu’il peut développer, à l’occasion de missions ...